Ayubowan à tous, vanakkam !
Et voilà, mon 11ème voyage au Sri Lanka est terminé et le moins que je puisse dire, ce qu’il aura été presque parfait du début jusqu’à la fin ! C’est un voyage qui m’a laissé une grosse boule au ventre au moment de monter dans mon avion retour, car je n’avais aucune envie de quitter ce pays que je chéris tant depuis 11 ans.
Alors Caro, tu en as pensé quoi de voyage au Sri Lanka en 2019 ?
Avant-propos : un grand bravo au Sri Lanka qui propose majoritairement des pailles en carton et en inox ou bambou !! En France, on aurait bien besoin de prendre exemple… Je vous remets l’article sur comment réduire ses déchets en voyage ici.
Sommaire
- Voyager au Sri Lanka après les attentats, c’est comment ?
- Mes coups de cœur et mes désamours au Sri Lanka en 2019
- Quand la mousson s’invite en retard dans le sud : les effets du dérèglement climatique au Sri Lanka
- Des rencontres plus folles les unes que les autres et des pépites où dormir
- Seule ombre au tableau : un début de tentative de viol à Negombo
Voyager au Sri Lanka après les attentats, c’est comment ?
Pour tout vous dire, d’un point de vue voyageur, cela n’a quasiment rien changé à avant. Je ne me suis jamais sentie en insécurité dans le pays. Alors certes, par rapport à avant, on retrouve quelques check points sur les routes comme il y en avait en 2008, pendant la guerre civile au Sri Lanka. Nous avons été arrêtés une seule fois sur la route par les militaires, entre Polonnaruwa et Passikudah, pour nous demander où nous allions. Cela a duré 3 minutes.
On remarque aussi une présence militaire et policière renforcée, notamment à Colombo, à Kandy ou encore à Galle. Dans les grandes villes en soit, mais rien qui empêche de vivre normalement.
Dans certains endroits, les contrôles de sacs sont aussi mis en place comme pour accéder aux roof tops à Colombo.
La seule vraie grande différence que j’ai ressentie suite aux attentats, c’est à l’aéroport au moment du départ. Nous avons eu une vérification de papiers et de bagages lorsque nous étions encore dans la voiture, avant d’avoir accès l’aéroport. Ensuite, le contrôle pile à l’entrée de l’aéroport, qui avait été enlevé lors de mon dernier voyage en novembre 2018, a été remis. Pour le reste, c’est tout comme avant. Un contrôle de sécurité avant d’aller enregistrer ses bagages et un autre juste avant d’accéder à la salle d’embarquement.
On sent que le Sri Lanka a été blessé par les attentats d’avril 2019 et qu’ils en souffrent énormément aujourd’hui. En effet, le tourisme qui est une des économies principales du pays, est en peine. En plein mois d’août, je n’ai pas croisé beaucoup de voyageurs par rapport à la normale…
On sent que les gens ont quand même déserté même s’il y a quand même des voyageurs. J’espère que ce n’est que provisoire car le pays mérite sincèrement d’être visité et tout particulièrement en ce moment car il n’y a pas grand-monde pour saper vos photos ahah 😉
Mes coups de cœur et mes désamours au Sri Lanka en 2019
Au Sri Lanka en 2019, j’ai clairement eu un énorme coup de cœur pour Passikudah, Batticaloa, Komari et Wilpattu. Ces endroits m’ont charmé, émerveillé et apaisé.
Galle est toujours superbe pour 2-3 heures avec ses petites boutiques aux intérieurs incroyables, Tangalle égale à elle-même et j’ai adoré découvrir Sigiriya hors des sentiers battus.
Anuradhapura et le temple de l’arbre Bodhi ont aussi tenu leurs promesses, comme d’habitude !
Arugam Bay ne m’a cependant toujours pas conquise. La ville reste pleine de beach boys, dans une ambiance fêtarde où les voyageurs s’en fichent de la culture sri lankaise en se promenant en maillot de bain dans les rues. Je comprends que ça puisse plaire, juste ce n’est pas mon truc 🙂 Si j’ai envie de me promener en mini short, je préfère le faire en Europe où c’est approprié. J’avoue ne pas venir au Sri Lanka pour chercher une ambiance occidentale.
Colombo commence à m’apprivoiser. Alors je pense toujours que la ville n’est pas un indispensable à visiter au Sri Lanka quand on reste moins de 2 semaines sur place, mais elle devient de moins en moins désagréable à vivre. Je l’ai déjà trouvé un peu moins encombrée niveau trafic et plus respirable par rapport à 2013 par exemple. J’ai découvert notamment des petits roof tops et restaurants très sympathiques, qui permettent de s’évader le temps de quelques heures.
Kandy, par contre, est nettement descendue dans mon coeur, alors que j'étais jusque là encore favorable à la ville malgré le fait que la majorité des voyageurs n'aiment pas du tout l'endroit. La ville est de plus en plus polluée, engorgée, franchement c’est désormais un enfer pour circuler à toute heure du jour. Je m’étais déjà faite la réflexion en novembre 2018 où j’y avais passé une semaine, mais là c’est confirmé (heureusement qu'il y a encore le jardin botanique pour respirer !). Je ne vous conseillerai pas d’y rester plus d’une nuit, la ville n’est pas agréable. Et si c’est pour être logé à perpète et mettre 1 heure à rejoindre le centre-ville, je n’y vois que peu d’intérêt.
Enfin, je vais terminer par le safari de Yala. Je n’avais pas eu une bonne expérience en mars 2017 avec les 150 000 Jeeps qui se bousculaient dans le parc. Forcément, nous étions en haute saison pour le sud. Là, en août et post attentat, c’était bien plus agréable de redécouvrir le parc ainsi, presque au calme !
Quand la mousson s’invite en retard dans le sud : les effets du dérèglement climatique au Sri Lanka
En août, c’est normalement la « dry season » (la saison sèche) dans le sud. C’est-à-dire que la mousson est bien présente dans l’océan (où il est déconseillé de se baigner à cette période) mais il ne pleut pas beaucoup (article sur la météo au Sri Lanka ici).
Sauf que cette année… Catastrophe ! Avec le changement climatique, la mousson pluvieuse habituellement présente en juin ne s’est pas présentée, pour finalement venir toquer à la porte du sud et de l’ouest en août ! Nous avons eu de la pluie comme jamais pendant de longues heures, j’avais l’impression d’être en juin 2013 quand je vivais à Tangalle.
C’est quand même plutôt inquiétant… Aujourd’hui, au Sri Lanka comme partout ailleurs dans le monde, on ne peut malheureusement plus prévoir quel temps il fera… Voyez, à Paris nous avons eu une tempête en juin ou nous étions en t-shirts en terrasse en février… Et bien au Sri Lanka, c’est désormais pareil, on ne peut plus anticiper la météo.
Article sur "Quand partir au Sri Lanka" ici
Des rencontres plus folles les unes que les autres et des pépites où dormir
Pendant ce voyage, je vous l’avoue, j’ai essentiellement rencontré des expatriés français qui vivent au Sri Lanka. En effet, on échange avec beaucoup depuis plusieurs mois grâce au groupe Voyager au Sri Lanka et j'avais très envie de les connaître en vrai. Alors certes, j’ai moins rencontré de Sri Lankais cette fois-ci mais ça sera pour la prochaine fois avec grand plaisir, on ne peut pas toujours tout faire dans la vie, mea culpa. 😉
J’ai donc rencontré pendant ce voyage des passionnés du pays avec qui nous avons "refait nos voyages au Sri Lanka" (à défaut de refaire le monde 😉 ) et beaucoup ri. J’ai rencontré des gens qui aiment profondément le pays et qui se donnent les moyens de vivre leur rêve en s'investissant à 200%.
J’ai eu un véritable coup de cœur pour certains d'entre eux comme Chantal / Fabien à Sigiriya, Romain / Margaux, Edith / Dominique et Préscilia / Oliver, je vous invite très sincèrement à aller les rencontrer au Sri Lanka, vous avez leurs coordonnées dans l’article des hébergements 2019 (sans oublier ma Séverine à Patini Bungalows (Tangalle) que vous connaissez si vous me lisez régulièrement 😉 ).
J’ai aussi voyagé quasiment tout du long avec Marie, une amie rencontrée grâce au blog et c’était un vrai vrai bonheur de l'avoir comme coéquipière (Marie, on revoyage ensemble quand tu veux 😉 ). J’ai aussi revu ma Julie adorée, que vous connaissez sur le blog via l’article sur l’adoption au Sri Lanka.
Enfin, ce n’est pas un expatrié mais gros coup de cœur pour Wester, le manager du Calm Resort and Spa à Passikudah, un véritable amour qui est au petit soin avec chacun de ses clients (et d’une gentillesse avec ses employés qui le lui rendent bien).
Bien sûr, j’ai aussi réussi à voir Rohitha mon papa sri lankais entre deux circuits, il ne change pas ce sacré numéro. 🙂
C’est aussi grâce à toutes ces rencontres, tous ces gens, que partir du Sri Lanka a été vraiment difficile pour ce 11ème voyage.
Seule ombre au tableau : un début de tentative de viol à Negombo
On arrive sur le seul et unique (gros) problème que j’ai eu au Sri Lanka. Les petites arnaques courantes ne comptent pas même si j’en ai eu assez peu cette année, à force je dois être rôdée ahah.
J’ai bien failli me faire violer 2 heures à peine après voir posé le pied sur le sol… Je vous raconterai cette mésaventure (qui finit bien car j’ai eu des très bons réflexes) dans un article dédié sur le blog, ne m’en voulez pas mais j’ai encore besoin d’un peu de temps pour la digérer (j'étais en voyage femme seule à ce moment-là... Ce qui a énormément joué malheureusement, Marie ne m'avait pas encore rejoint).
Voilà, vous savez tout sur mon voyage au Sri Lanka en 2019 !
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